Ile de Madere

Bonjour tout dimonde. Ôté, prépare mes affaires, moi mi ca va déménager sur l’ile de Madère. Ce pays la, le bien oui! Na pas crottes de chien sur les trottoirs et partout ou vi ca va nana un treille chouchou dans la cour! c’est comme la Réunion mais en pluptit.
Le climat est idéal avec une température de 21 dégrées en hiver et de 27 en été sur la cote. Sur la montagne il fait assez froid, on s’est bien rendu compte lors d’une de nos promenades.
Voila comment cela s’est passe: J’étais en savate ,une mini robe claire et un imperméable en route pour la cote. A la station d’autobus on ( plutôt Nicky) se dit pourquoi ne pas s’arrêter sur les hauteurs a Ribeira Frio et faire une promenade recommande par le livre. On descend dans le brouillard et la pluie, on se dirige en grelottant vers le sentier qui se trouve ferme pour cause de réparation.! C’était un coin perdu ;un restaurant, une boutique pour touristes et une ferme a truites. A chaque voiture qui s’arrêtait ,les passagers descendaient, faisaient un petit tour , avalaient en vitesse le punch a 1 Euro,( c’était presque un rituel) et repartaient en vitesse vers le soleil. On nous informe a 10hrs que le prochain bus sera la a 6hrs! Âpres avoir tourne vire, Nicky propose de marcher les 40 kms vers Fonchal (la capitale). Ah non , C’est presque comme notre mésaventure en Espagne. ! Ouf, voila un taxi. Avant de repartir, nous avons quand mémé pris le temps d’admirer la belle foret comme celle de Belouve.
Nous n’avons vu aucun plateau,tout est en pente raide, si on ne monte pas c’est que l’on descend. Il y a pratiquement sur la cote que des hautes falaises comme la route en corniche, sans la route. Les maisons sont en escalier avec chacun leur jardin en terrasse. Toutes les plantations se font sur des terrasses. Leur construction est phénoménal. Des blocs de basalte retiennent les petits jardins a pic. La terre est très bonne et la végétation est luxuriante, On y plante énormément de bananiers,pommes de terre, patates, songes, chou, carotte….C’est très joli a voir ; des terrasses qui s’empilent a l’infini jusqu’au bord des falaises. Il faut aussi ajouter au tableau les belles maisons neuves, blanches au toit orange et des tapis de capucines et de chouchou et les couleurs vives des fleurs comme les poinsetillas, les bougainvilliers, les agapanthes les lianes aurores comme a la Réunion. En montant plus haut les cultures et les maisons disparaissent et laissent la place aux châtaigniers, chênes, lauriers,eucalyptus….De l’autre cote de l’ile c’est très pluvieux et les habitants ont creuses des canaux et des tunnels pour transporter l’eau vers l’autre cote sec. C’est encore un travail énorme que nous avons pu apprécier en marchant sur les levadas (sentier souvent très étroit le long des canaux qui eux n’ont pas plus de 1m de largeur).
Heureusement qu’il y a ces levadas qui sont presque plat et qui suivent le contour des montagnes car on se fatigue vite a monter et descendre. Nicky me dit: Pourquoi tu cadences comme ca en marchant? Je crois que lorsque la pente est presque verticale on est oblige! Apres 3hrs de montee le premier jour j’avais pris le rythme. En regardant la carte, la distance de la ville jusqu’au début du sentier semblait si près. A la fin on faisait 10 pas et on s’arrêtait pour reprendre le souffle. Ce jour la nous n’avons fait qu’une heure de levadas puis une autre heure pour descendre jusqu’à l’arrêt bus. Les bus sont a l’heure mais il faut savoir que dans les coins retires le dernier bus est a 2hrs. Donc si on veut en prendre un a la fin de la journée il faut encore marcher vers une grande ville.
La promenade sur les levadas est tres belle. A chaque nouveau pli de montagne une vue spectaculaire nous attend sur le paysage que l;on surplombe. mais c’est assez dangereux par place car on a souvent une falaise d’un cote et un précipice de l’autre , on marche sur un rebord de montagne. Il y a aussi beaucoup de tunnels, il faut apporter une lampe électrique.
Nous avions commence notre randonnée de Camarcha vers Monte vers 10 hrs sous la pluie . Le temps s’améliora peu a peu et on était presque a la fin de notre belle promenade, lorsqu’on arrive sur un tunnel. Drôle personne ne nous avait parle de tunnel! \Une allemande nous avait prévenu que le sentier n’était pas très clair, c’est tout. Moi; »Je crois qu’ il faut prendre le sentier qui contourne la falaise a gauche. » Nicky: “Ecoute le levada doit suivre l’eau, il est 5hrs et nous n’avons pas le temps de regarder la carte, ce sentier peut nous emmener n’importe ou, vite, voila la lampe. on entre dans la penombre presque total car la faible lampe n’eclaire que le sentier . Je tiens le pull de Nicky derrière et nous voila parti d’un pas saccade et rapide On marche en courbant. « Bon encore un peu et puis on fait demi tour » dit l’un .- » Oui, d’accord! » répond l’autre. Mais non, pris par un folie des profondeurs, nous pénétrons plus profondément dans ce trou de 1m 50 de hauteur et 1m 50 de largeur dont la moitie .est un canal de 50cms de profondeur et les parois pointues .On avançait dans le centre de la terre toujours terrifie par le silence et le noir. Âpres une demi heure au moins on voit au loin la lumière. Ouf! Mais quelle horreur, le levada passait dessous une cascade. Nicky affole dégringole la pente en criant:”il y a un pont un peu plus bas!”. Je jette un coup d’œil sur la belle cascade et je descend avec beaucoup de difficulté. Nicky enjambe la chaine qui ferme le pont avec le signe: NO PASAR, et me fait signe de l’autre cote :”Vite, il va faire nuit.” Ahurie je le suis n’ayant pas eu le temps de reflechir car en passant par le long tunnel on avait sans doute dépasse la ville de Monte. Je passé sur le pont glissant avec le précipice de chaque cote, On continue mais après un autre détour on ne voit plus le levada sur la falaise d’en face. Il doit y avoir un autre tunnel. Ah! Non, demi tour. Je me suis souvenue d’un chemin près du pont. On le suis et on arrive près des maisons a la nuit tombée. Oh, la la quelle peur! Si au moins on avait regarde la carte! Tout cela aurait été évite.
Je vous entends déjà dire:
Mireille:” Band la, fin perd la tete!”
Jacques:” Mi dit a ou vin de Madère ca l’est fort!” ( on n’ a pas bu une goutte, je vous assure)
Coco; ”Ote assez ravage ,marmailles!”
Florence: ” quelle imprudence!”
Gilles;” Plus zot y devint vieux zot y devient moins raisonnable!”
Françoise: ” Saint Marie Joseph!”(Si tu passes devant la statue de saint Expedit, brule une bougie pour nous car on a du surement mis les dieux en colère!.)
Notre promenade sur le Nevada de \Norte s’est passé presque sans incident.
Notre Hôtel Americana etait en pleine ville,ce qui était idéal. On avait failli choisir la Catalina, pas cher mais ils avaient oublie de dire que c’étaitau dessous d’une autoroute prèsd’une autre route et d’un aéroport On pouvait le soir s’asseoir sur un banc au bord de mer et regarder les passants et les paquebots énormes dans le port. Les habitants pour la plus part Portugais sont petits,bruns et avec des yeux bleus assez souvent. Les belles filles marchaient élégamment avec leur hauts talons sur les paves , c’est un exploit! Il y beaucoup d’hommes dans les cafés. Nous avons essayer leur délicieux bica: 1 euro 20. En voyant la quantité de gens qui passent leur temps a boire des bicas toute la journée,ca doit revenir cher . Comment font ils? La réponse est venue très vite, le café plus loin affichait ses prix: le bica: 45c!!
J’achetais mon poisson au marche: thon sardines, maquereaux et un genre de bequines. Je me suis régale de chouchous de songes,tomates arbustes, goyaves, goyavier blanc, annones, bananas….Le pain est très bon. Il y avait beaucoup de choix, le pao typical dolce resemblait au macatia. Le secret c’est qu’il y avait de la patate. Il faudrait essayer,un autre s’appelait caracia! Ils ne mangent pas les bredes chouchou, quel gâchis. J’ai réussi a en avoir en demandant a droite a gauche.
Il ne reste que quelques personnes a la mode ancienne. Certains hommes portent des chapeaux et certaines vieilles sont encore habilles de noir. Et parfois on rencontre des coutumes de l’Afrique du \nord: quelqu’un crache en vous voyant. Ce qu’il faut faire c’est de cracher vite avant eux! Et puis il faut faire le signe de la choix en passant devant un cimetière, chose que j’avais oublie! Les bâtiments anciens comme notre hôtel sont très jolis et les rues étaient paves, les trottoirs et les promenades étaient recouvert de mosaïques, Quel travail!
On a eu de la pluie et un temps couvert pendant nos marches mais le dernier jour après 3hrs de chemins sous un soleil assez chaud nous avons fait un petit plongeon dans la mer. C’était bien agréable.
Alors, avez vous acheté votre billet pour l’ile de Madère?

Grosses Bises a tous.

Michou.